Partie 3 – L’histoire des conflits

Une histoire religieuse particulière : le monothéisme

Dans nos chapitres qui présentent les institutions culturelles, nous abordons l’utilisation de nos deux sources de savoir, le développement spirituel et la question religieuse des théocraties. L’objectif est alors de préciser les valeurs, les normes et les modes de vie de la culture humaniste des Réseaux de Vie.

Ici, dans cette partie 3 de l’essai, l’objectif est de montrer les raisons et les causes des conflits entre systèmes de pouvoir et organisations en réseaux de vie. La question religieuse est alors fondamentale pour distinguer les théocraties fondées sur des dogmes et les mouvements spirituels ou encore des pratiques comme l’animisme, le culte des défunts.

Ces traductions des mystère de la Vie sont différentes selon qu’un être humain utilise ou non ses deux sources de savoir :

  • la source personnelle initiatique et spirituelle qui n’a pas besoin de savoir lire et écrire, notre première source de savoir
  • la source intellectuelle et rationnelle, notre seconde source de savoir qui utilise le langage écrit et la raison.

Les systèmes de pouvoir pour défendre leurs dogmes interdisent l’utilisation de notre première source de savoir et ils sélectionnent leurs élites à partir de notre seconde source. Les réseaux de Vie, les peuples premiers ou racines, les civilisations florissantes dans l’humanité ont utilisé la complémentarité entre nos deux sources de savoir.

Les conflits portent sur l’utilisation de nos deux sources de savoir.

Les conflits religieux ont été nombreux sur tous les continents mais particulièrement à travers l’histoire de l’Europe.

Au cœur de ces conflits, nous trouvons la volonté de certains peuples d’imposer le dogme du dieu unique, créateur de tout et devant lequel nous devons nous soumettre à lui et surtout à ses représentants sur Terre.

Ces conflits nous concernent directement aujourd’hui encore parce qu’ils conditionnent le système de pouvoir européen issu de l’empire romain.

Nous allons analyser ces conflits en cherchant à préciser quelle utilisation a été faite de nos deux sources de savoir. Nous verrons que cette histoire est claire et limpide : notre première source de savoir personnelle et initiatique dès l’empire romain a été interdite de pratique, écartée d’enseignement. L’utilisation de la seule seconde source de savoir, la source intellectuelle et rationnelle a forcément mis en place des théocraties qui ensuite se sont alliées aux nouveaux dirigeants du système de pouvoir économique capitaliste néo libéral.

A travers cette évolution humaine qui suit la rencontre avec les mystères de la Vie, la traduction de cet indicible est menée par les initiés à la vie d’après la vie humaine terrestre. A partie de ces enseignement spirituels, en principe lorsque nous utilisons nos deux sources de savoir, l’administration de ces enseignements se résume à la gestion des centres initiatiques qui supervisent les démarches personnelles à partir des 5 voies de développement spirituel. C’est ce que nous verrons dans le développement culturel des Réseaux de Vie. 

Les enseignements spirituels se transmettent uniquement par le mode de communication oral et excluent l’utilisation de l’écrit. Chaque année, de nouveaux initiés réussissent la rencontre avec les  mystères de la vie et vont à la rencontre des assemblées qui veulent bien partager leurs paroles. C’est ce qui se passait à Dendérah, les initiés du plus haut niveau recevaient le pouvoir de parler des mystères de l’Apocalypse et ils portaient le titre de fils de Dieu.

La situation est différente lorsqu’un système de pouvoir interdit l’utilisation de notre première source de savoir pour défendre les dogmes sur lesquels sa domination des peuples est fondée. Nous ne sommes plus en présence de mouvements spirituels dont les rites varient selon les cultures locales des peuples mais en présence de systèmes de pouvoir religieux, de théocraties plus ou moins despotiques et fanatiques, sectaires.

Les enseignements provenant de nos aînés et des civilisations disparues. 

La situation se complique lorsqu’il s’agit d’utiliser les enseignements provenant de nos aînés et des civilisations disparues. 

Ces messages font partie en général de mythes qui ne correspondent guère ou pas du tout à des réalités historiques précises. Mais ce qui est primordial, c’est le fait que ces messages aient été exprimés et que des peuples les ont défendus et nous les ont transmis. Le message s’est souvent transformé au fil du temps car son sens originel n’a plus été compris par les générations suivantes ou alors ce message a été récupéré dans des dogmes pour servir de bases à des systèmes de pouvoir religieux.

Les deux mouvements religieux qui vont s’affronter

Suite au dernier grand cataclysme, deux mouvements vont se développer. D’une part celui des survivants qui veulent conserver leur culture et les connaissances de leur civilisation disparue. Ils vont rester fidèles à Ptah, pour ce qui concerne les survivants de l’Atlantide. Ptah est unique et vit en chacun de nous. C’est l’enseignement spirituel de la rencontre avec les mystères de la Vie qui témoigne d’une civilisation humaniste possédant un art de vivre florissant.

D’autre part, des peuples dont le continent n’a pas été englouti vont développer des rites religieux directement en lien avec la cause du dernier grand cataclysme : le soleil et sa puissance destructrice exercée sur notre planète. Ils en ont été les témoins et ils vivent dans la crainte d’une nouvelle destruction de la vie sur Terre. 

Ils constatent l’impuissance des dieux ou de Dieu, peu importe, face à ces grands cataclysmes et pour vivre en paix le plus possible sur notre planète, ils ne veulent plus de conflits entre des dogmes religieux plus ou moins fanatiques. L’adoration du soleil qui un jour détruira la planète Terre leur suffit et dans l’attente de cette fin tragique de la Vie sur Terre, ils essaient de vivre le plus heureux possible, tous ensemble puis que tous nous sommes égaux face à cette perspective fatale. 

Plus tard, des peuples mêleront à ces croyances des rites inhumains en abusant des sacrifices humains pour tenter d’apaiser la colère de leur dieu soleil et ce seront des théocraties sanguinaires et sectaires qui commettront les pires crimes contre l’humanité.

Ce sont les adorateurs de Râ et les partisans d’Amon qui dans l’Égypte antique prendront le pouvoir, notamment après l’invasion des peuples de la mer. Face aux persécutions des fidèles de Ptah, Moïse l’égyptien conduira un peuple nouveau mêlant les descendants des survivants et les peuples sémites hébergés sur les bords du Nil vers une nouvelle terre promise.

Abraham et le récit de la Bible

Le récit de la Bible indique que le patriarche Abraham reçoit de Dieu le commandement de ne plus faire de sacrifices humains et de reconnaître un seul vrai dieu, le créateur qu’il a le droit de nommer par son nom. 

Nous savons que la Bible fut rédigée et arrangée dans le cadre d’un système de pouvoir théocratique et monarchique bien après les évènements relatés ou lorsque le peuple juif était en captivité chez les Perses ou à Babylone. Une lecture de cet événement peut se traduire par l’instruction donnée à Abraham d’arrêter la sélection des races et l’élimination des êtres humains qui présentent un danger pour la survie de l’espèce.

Quelques années avant cet événement, Dieu avait fait la promesse à Abraham qu’il aurait une très nombreuse descendance. Il est probable que cette histoire d’Abraham est plus un mythe qu’un récit historique qui se situerait vers –1800. 

Mais le message est clair : il n’y a plus besoin de sélectionner les races humaines et de montrer cette soumission à la volonté des dieux venus d’une autre planète en leur offrant des sacrifices humains pour leur montrer que les peuples poursuivent leur entreprise de sélection des races et d’élimination des éléments néfastes à la survie de la race humaine la plus adaptée aux conditions de vie sur la planète Terre. 

La légende des Andes de Tiahuanaco

Ce récit du sacrifice d’Abraham correspond à la légende des Andes qui est bien plus précise sur les origines de cette pratique : le droit d’éliminer les espèces humaines créées par les colons venus d’une autre planète pour repeupler l’humanité mais dont les essais n’ont pas été réussis aussi bien que notre espèce humaine.

Il s’agit des géants, des cyclopes, des nains et les espèces humaines qui ne sont pas adaptées aux conditions de vie sur la planète Terre. Les êtres venus d’une autre planète ont fait plusieurs essais pour repeupler la Terre avec l’objectif qu’une espèce au moins s’adapte de manière optimale à la condition humaine qu’ils connaissent peu ou pas du tout sur la planète d’où ils sont venus. La rencontre avec les mystères de la Vie donne aux initiés une certaine compréhension de cette situation qui fera partie de leur présentation personnelle du mystère de l’Apocalypse.

La fin de cette sélection utile et nécessaire ouvre une nouvelle période pour l’humanité. Les descendants du groupe humain le plus adapté avaient reçu des êtres venus d’ailleurs, cette mission de poursuivre la sélection des races pour développer une humanité capable de sauvegarder cette forme de vie terrestre et d’être un réservoir de vie dans l’univers. 

Ce sont surtout les légendes des Andes qui nous racontent l’élimination des cyclopes, des géants, espèces humaines présentes également dans les récits de la Grèce, de la Bible et d’autres peuples. Ce message annonce donc l’ouverture d’une nouvelle ère dans l’humanité et la fin des dieux et des demi-dieux acharnés à purifier le sang de l’espèce humaine. Comme nous l’avons indiqué précédemment, les rites pour offrir des sacrifices humains au dieu soleil ont souvent pris le relais y compris dans les Andes pour légitimer des théocraties particulièrement sanguinaires et tyranniques.

Peu importe finalement la signification qui est accordée au mot « dieu » utilisé : est-ce un dieu père des survivants ? Est-ce une autre présence du monde supérieur qui suit l’évolution de l’humanité après le dernier grand cataclysme ? Est-ce cette présence qui vit en nous et que plus tard les communautés spirituelles appelleront « le christ » , du grec christos ? Est-ce le créateur lui même qui se manifeste ainsi ? Ce message délivré à Abraham est hautement spirituel puisqu’il indique qu’il faut chercher le contact direct avec Dieu, avec l’illumination et les mystères de la vie sans avoir à passer par l’intermédiaire du culte des dieux.

Moïse l’Égyptien et les réseaux spirituels

Moïse dont la légende se situerait vers –1300, organise son peuple nouveau sur le principe de l’organisation en réseau qui existe entre les citées égyptiennes et grecques : il constitue un réseau de douze tribus qui sont autant de communautés spirituelles à la rencontre de Dieu.

 Le chiffre douze n’est pas que symbolique, il correspond aux douze chambres de la double maison de vie enfouie sous terre dans l’enceinte du temple de Dendérah. La douzaine de postulants séjournaient un certain temps dans ces chambres humides et froides avant d’aller dans le saint des saints pour entreprendre la rencontre avec les mystères de la vie, l’illumination, le samadhi, ou d’autres appellations selon les cultures des peuples qui ont pratiqué ou pratiquent encore le développement spirituel jusqu’à la rencontre avec les mystères de la Vie.

Nous abordons cette technique de décorporation à partir de la deuxième décorporation vécue par Pierre, le webmaster de ce site, à l’âge de 17 ans.

Ce qui n’empêchera pas ce peuple avec ses douze tribus de se transformer en un système de pouvoir royal et théocratique tout en préservant l’affirmation de la révélation faite à Abraham puis à Moïse. 

L’histoire de ce mouvement religieux initié par Moïse, sera marquée par l’incompréhension et une certaine insuffisance des connaissances spirituelles : il ne cherchera pas à développer la démarche spirituelle individuelle mais se réfugiera dans l’interprétation des textes anciens et tombera souvent dans la gnose et un système de pouvoir théocratique qui l’exposera à des guerres de religions car d’autres systèmes religieux chercheront à éliminer cette prétention à rejeter les dieux et les demi-dieux pour ne s’adresser qu’à un seul dieu, le créateur de tout.

Dans les évangiles, Jésus indiquera qu’il est venu pour achever l’œuvre de Moïse en remettant en place l’enseignement initiatique de Dendérah, temple qui venait d’être restauré et d’être inauguré par Octave qui deviendra l’empereur Auguste dans l’empire romain. Ce que les pères de l’église romaine ne comprendront pas ou ne voudront pas prendre en considération.

Pourtant le message fondamental du mouvement spirituel des premières communautés chrétiennes qui restaure une alliance nouvelle avec Christ qui vit en nous et avec nous, est essentiel pour l’humanité mais il semble que sa haute teneur spirituelle n’a pas su trouver une traduction satisfaisante qui l’empêche de se transformer en dogmes religieux capables d’alimenter tous les fanatismes.

Nous y reviendrons au niveau des institutions culturelles des Réseaux de Vie. Revenons à l’évolution historique qui nous mène au monothéisme dans la culture occidentale.

Nous savons, notamment à travers les travaux de traduction des hiéroglyphes égyptiens par Albert Slosman et ses livres, spécialement Moïse l’Égyptien paru en 1981 chez Laffont, que les enseignements des disciples de Ptah et donc du dieu unique, furent chassés des temples des bords du Nil par les disciples d’Amon, adorateurs du soleil et du culte de Râ.

Conduit par Moïse formé aux pouvoirs des pharaons, ce nouveau peuple d’exilés qui comprenaient également les autres peuplades venues  s’associer aux égyptiens et dont la religion célébrait un dieu unique ou des dieux autres que le soleil, dut attendre l’échec de cette entreprise religieuse d’instaurer le culte de Râ à la place de celui de Ptah. Cette épisode dura une quarantaine d’années avant que les disciples de Ptah purent revenir sur les bords du Nil ou pour la plupart, rester dans leur région d’origine, celle des peuples de la mer, leur terre promise par Moïse, la région actuelle du Liban et d’Israël.

Par rapport au savoir global développé en Égypte, les tribus de Moïse se rattachent à un savoir incomplet ou simpliste. 

Il y a certes l’essentiel débarrassé de l’histoire des dieux et des survivants mais la question de la survie de l’humanité lors du prochain grand cataclysme est réduite à une simplicité déconcertante : un messie viendra sauver le peuple élu et notamment lors de la fin du monde. C’est un message très insuffisant par rapport à l’enseignement initiatique du mystère de l’Apocalypse délivré par les grands prêtres du temple de Dendérah depuis 4 608 ans av J-C.

L’affirmation de l’égalité des êtres humains face à un dieu unique créateur de tout sera au départ très limitée : les tribus de Moïse formeront le peuple élu qui a reçu la révélation divine pour mettre fin à la sélection des races humaines et ce peuple élu aura le même comportement que la théocratie égyptienne en vivant dans le souvenir des origines et en se murant dans un système de pouvoir théocratique.

Moïse utilise le principe de fonctionnement de l’organisation en réseau mais les valeurs spirituelles qu’il donne à la culture de ses douze tribus resteront le plus souvent incomprises de son peuple d’une part et des autres peuples d’autres part.

Il sera très difficile d’expliquer pourquoi en écartant l’intervention des dieux venus d’une autre planète de manière à ne prendre en compte qu’un seul dieu, le créateur de tout, y compris de la planète d’où sont venus les êtres qui ont façonné les races humaines, il soit également nécessaire d’écarter le savoir ancien sauvé du dernier grand cataclysme.

Est-ce uniquement pour se différencier et se soustraire de la civilisation égyptienne qui refuse de le livrer dans sa totalité à des peuples étrangers ? 

Le message d’Abraham et de Moïse ne recevra une dimension universelle qu’à travers l’œuvre des communautés chrétiennes qui affirmeront la présence de ce dieu unique en chacun des êtres humains et nommeront cette présence, le Christ.

Nous avons vu que pour un initié et pour un mouvement spirituel, cette affirmation tirée de la démarche initiatique et de la rencontre avec les mystères de la vie suffit. Reconnaître et vivre avec cette présence est essentielle car c’est elle qui nous fera franchir le puits de lumière à la mort du corps charnel.

Le message chrétien.

La seconde révolution spirituelle

Les communautés chrétiennes représentent la seconde révolution spirituelle par rapport à Abraham et Moïse.

Le message chrétien complète les deux premiers : 

  • l’humanité s’est développée et il n’y a plus besoin de purifier la race. 
  • Le message a été défendu par un peuple mais ce peuple a subi des désastres à cause de ses guerres entre Ptah et Râ. Sa mission civilisatrice n’est plus crédible et la puissance spirituelle et intellectuelle des temples égyptiens continue de s’affaiblir. La mission conservatrice des origines et du savoir global dans les temples égyptiens est en train de s’effondrer malgré la protection des descendants d’Alexandre et de son équipe.

Le mélange des cultures et des religions

Les échanges entre les peuples se sont accrus du fait de l’empire romain mais les mœurs cruelles des légions romaines, les jeux du cirque, sont une insulte à la dignité humaine.

Chaque peuple apporte ses dieux et de nouveaux dieux voient le jour à partir des conquêtes au Moyen-Orient et des contacts avec les religions orientales davantage spirituelles. Mais l’esclavage et les massacres sont pour la première fois la règle politique,économique et sociale, dans le fonctionnement d’un empire militaire.

L’universalité du message chrétien originel

Le message chrétien apporte alors la solution spirituelle : le christ vit en nous et nous aide à franchir la mort de notre corps charnel. Nous sommes égaux devant lui car il vit en chaque être humain et nous devons respecter chaque être humain à cause de cette présence qui vit en nous et nous permet de trouver nos raisons de vivre.

La force de ce message est qu’il va à l’essentiel sans prendre en compte l’histoire du dernier grand cataclysme et celle des survivants.

Mais la révélation de ce message ne peut se réaliser sans l’affirmation claire et nette de la première source de savoir et de la démarche spirituelle individuelle, sans la mise en place de communautés organisées en réseaux autour d’une propriété commune spirituelle mais aussi matérielle pour contester la soif de richesses matérielles des dirigeants de l’empire romain ainsi que la pratique courante de l’esclavage dans lequel les peuples vaincus sont opprimés.

La portée politique du message est limpide : le message ne peut plus se perdre petit à petit dans le secret des temples d’Égypte ni être détruit avec le peuple juif et le temple de Jérusalem. Le message doit être annoncé à tous les peuples. C’est ainsi qu’il est capable de survivre dans l’humanité.

  1. Le contenu spirituel du message christique

Ce message chrétien divulgue l’essentiel de la spiritualité telle qu’elle était pratiquée dans les temples des bords du Nil : l’initié sortant des temples égyptiens avait rencontré les mystères de la vie et de la mort et il avait pris contact avec celui qui vit en chacun de nous, plus avec d’autres présences au delà du puits de lumière. 

L’initié(e) recevait alors le titre de fils (fille) de dieu et il avait le droit de parler du mystère de l’Apocalypse : comment le créateur qui est source d’amour infini peut-il accepter que l’humanité, la vie soit régulièrement détruite sur notre planète lors du basculement de son axe pour trouver un nouveau centre de gravité après avoir éliminé les forces accumulées lors de sa rétrocession dans sa navigation céleste autour du soleil. 

  1. Les lois divines et les mathématiques célestes enseignées à Dendérah

Le phénomène de la précession des équinoxes qui est la manifestation visible de cette rétrocession dans la navigation céleste de notre planète a été inscrit sur le mur du temple de Dendérah environ 4 500 ans avant J-C. L’amour divin est-il compatible avec ces destructions massives cycliques de la vie et de l’humanité ? 

Les communautés chrétiennes proclament ce message sans forcément demander à chacun de leurs membres d’effectuer cette démarche initiatique jusqu’à la rencontre avec les mystères de la vie. Pourtant de nombreux chrétiens utilisent les grands centres initiatiques que sont Éleusis près d’Athènes et surtout Dendérah en face de Thèbes sur les bord du Nil.

Le développement de la théocratie chrétienne et de la papauté romaine

Ce mouvement spirituel chrétien prend ainsi des risques considérables car sans cette démarche individuelle pour disposer régulièrement de nouveaux initiés portant le titre de fils de dieu, le message va rapidement servir de prétextes pour construire des dogmes et développer des sectes qui vont se quereller entre elles sur le nom à donner à telle présence du monde supérieur, sur les liens entre le christ et dieu, etc.

L’abandon de notre première source de savoir et l’utilisation prioritaire de la source intellectuelle et rationnelle dans l’église romaine. 

La question est cruciale : la seule force du message peut-elle suffire pour vaincre les tentations et les périls du dogmatisme et du fanatisme religieux ? La réponse est affirmative lorsque le message n’est pas séparé de sa portée politique et sociale : l’affirmation de l’égalité des êtres humains qui peuvent tous rencontrer le christ qui vit en eux doit se concrétiser dans la réalisation de communautés organisées en réseaux de vie travaillant sur le savoir global et pour une propriété commune. 

Rapidement, les dirigeants des communautés chrétiennes qui se multiplient ne seront plus des initiés mais des évêques, des prêtres et des moines qui ne sauront utiliser que les textes religieux, des récits, des lettres et des épîtres et uniquement dans le but de développer une gnose et des dogmes. 

D’où les conflits rapides et graves entre les communautés chrétiennes qui s’entre déchirent avec des paroxysmes de fanatisme et de cruauté et qui sont des proies faciles pour les persécutions organisées par les empereurs romains afin de défendre leur système de pouvoir militaire et leur tolérance pour les religions pratiquées dans les régions soumises à leur pouvoir.

Nous reverrons ce conflit plus loin avec les ordres monastiques et spécialement l’ordre militaire des Templiers.

C’est toute la question de la coordination de l’église depuis le mouvement des ermites qui pratiquent la plus haute spiritualité jusqu’à l’église séculière et ses prêtres vivant parmi les populations pour assurer la pratique des rites religieux et qui n’ont pas forcément pratiqué un cheminement spirituel comme les ermites ou la plupart des moines qui conserveront longtemps des moments pour vivre en ermite et développer leur cheminement spirituel à la rencontre des mystères de la Vie. 

Les initiés spirituels conserveront longtemps le pouvoir dans l’église spécialement pour gérer et distribuer les richesses matérielles parmi les populations selon l’esprit chrétien originel, ce que le clergé séculier contestera en s’opposant notamment aux ordres militaires des Templiers et ceci participera à la fin du temps des cathédrales.

Ce conflit porte sur la gestion de nos deux sources de savoir et le développement dans l’église romaine du clergé séculier qui suit l’évolution démographique forte à la période médiévale. Les non pratiquants de la démarche initiatique de haut niveau seront bientôt largement majoritaires et ils chercheront à exercer le pouvoir temporel dans l’église de la papauté romaine en n’utilisant que la seconde source de savoir : la raison, la philosophie, la théologie, etc.

Les conséquences de l’utilisation prioritaire de notre source de savoir intellectuelle et rationnelle dans l’église romaine.

La transmission du message chrétien subit un second bouleversement lorsque la divulgation du contenu hautement spirituel se heurte à des difficultés de compréhension dans des populations peu formées sur le plan spirituel.

La solution est connue dans la pratique de notre source de savoir intellectuelle: il faut créer des personnages avec des noms d’êtres humains, une histoire, une légende de manière à raconter une histoire la plus rationnelle possible et la plus proche des gens. 

Apparu dans les textes vers 150, le nom de Jésus sera associé à celui de Christ à partir de l’an 180. 

Le développement des deux formes de l’enseignement spirituel chrétien ne trouvera jamais la structure et l’harmonie des anciens enseignements égyptiens dans lesquels le postulant à l’initiation pouvait commencer par l’histoire humanisée du message ou directement par l’enseignement hermétique qui refuse de donner des noms humains aux présences du monde supérieur.

La confusion se nourrit également des guerres qui opposent le peuple juif au pouvoir de Rome.

Rattaché au message d’Abraham et de Moïse, le message chrétien a du mal à se positionner par rapport à l’histoire juive et particulièrement au mouvement des nazoréens et de la République de Gamala contemporaine de Jésus. Nous allons y venir plus loin.

Aucun de ces mouvements religieux ou spirituels ne saura affirmer ses racines et les nommer clairement.

Ceci ne peut s’expliquer que par leur volonté d’écarter les enseignements qui proviennent de notre première source de savoir car ils sont trop ésotériques, hermétiques pour pouvoir soutenir des dogmes et des enseignements intellectuels et rationnels facilement présentables à des populations.

L’influence sociale de ces systèmes religieux repose en grande partie sur la persuasion logique, la casuistique qui est la théologie morale qui s’occupe des cas de conscience, notamment vis à vis de la mort de notre corps charnel.

Le but de ces mouvements religieux est d’enseigner, de former le plus de fidèles possible, de développer le système de pouvoir religieux le plus puissant possible surtout auprès des élites dirigeantes. Au bout du compte, l’initiation spirituelle est réduite au strict minimum et la rencontre avec les mystères de la vie se célèbre en commun au cours de cérémonies durant plusieurs jours et sur plusieurs niveaux comme à Éleusis.

Les nazoréens cherchent le dialogue direct avec Dieu certainement parce qu’ils ont vu comment l’œuvre de Moïse et ses enseignements égyptiens, sa manière d’organiser la société en réseaux de villes ou de tribus, a échoué pour laisser à nouveau place à des monarchies, des tyrannies et au système de pouvoir militaire de Rome. Pareil en Égypte avec la monarchie de la dynastie Ptolémée qui remplace la dualité du pouvoir entre le pharaon et le grand prêtre, chacun étant responsable d’une des deux sources de savoir.

Sur fileane.com et dans notre mouvement, nous conservons de la civilisation égyptienne et des survivants atlantes du dernier grand cataclysme, de Moïse l’égyptien, tout comme de l’exemple des civilisations les plus florissantes de l’humanité, l’utilisation complémentaire de nos deux sources de savoir et l’organisation politique, économique, sociale, culturelle en réseaux de vie, sans systèmes de pouvoir politique, économique, religieux, militaire. Nous n’inventons rien, nous nous souvenons juste de ces civilisations les plus florissantes de notre humanité et nous retrouvons leur fonctionnement, leurs valeurs, leurs normes et leurs modes de vie.

La papauté de Rome écarte le savoir global égyptien qui utilise nos deux sources de savoir 

Le contenu de ce message spirituel est fondamentalement universel mais s’il n’est que le prolongement de la Bible, il perd cette dimension pour n’appartenir qu’au peuple élu qui a reçu les commandements de Dieu apportés par Moïse.

Ce message doit donc se séparer de la Bible mais alors il faut faire apparaître ses sources les plus anciennes qui proviennent du savoir hermétique et initiatique égyptien. Il faut expliquer que les auteurs du message chrétien sont des initiés qui ont été notamment au grand centre initiatique de Dendérah qui vient d’être restauré à l’époque de l’empereur romain Auguste, né le 23 septembre 63 av. J.-C. et mort le 19 août 14 ap. J.-C. 

Dès lors il faut expliquer aux initiés pourquoi il serait préférable de privilégier cette révélation christique universelle de celui qui vit en nous, et de laisser de côté, voire d’abandonner le savoir global égyptien. Au vu des évènements historiques, les initiés refuseront d’accorder la priorité à un message chrétien certes juste mais largement incomplet et ils continueront à préserver et à transmettre siècles après siècles les restes du savoir global, principalement celui du temple de Dendérah.

Le système de pouvoir religieux chrétien mis en place à Rome s’accompagne immédiatement d’un contre-pouvoir qui va contester les dogmes théocratiques de la papauté avec les enseignements initiatiques préservés des temples égyptiens. En 2023, malheureusement nous en sommes encore là ! La faute à qui ?

Les chrétiens initiés conservent le savoir enseigné à Dendérah

Justement les vestiges de ce savoir enseigné dans le temple de Dendérah, seront en partie préservé par les initiés chrétiens qui reprendront les pratiques de l’érémitisme et des communautés cénobites puis après l’an 500, par le mouvement bénédictin en Italie fondé au Mont Cassin. 

Les lois divines ne peuvent pas se séparer des mathématiques célestes : spiritualité, sciences et technologies doivent se compléter dans un savoir global. Le système théocratique qui défend ses dogmes en écartant les sciences et les technologies commet un crime contre l’humanité en replongeant les peuples dans des siècles d’obscurantisme, de guerres et de misère… et il n’y a pas que le cas du procès contre Galilée…

Mentionnons simplement ici quelques faits chronologiques :

  1. les premiers chrétiens furent persécutés au titre de dissidents juifs. En 138, Titus Aurelius Pius (Antonin le pieux) succède à l’empereur Hadrien. Sous son règne l’Empire Romain atteint son apogée. C’est à partir de ce moment que les lois romaines commencèrent à distinguer les Chrétiens des Juifs.

  2. Les premiers chrétiens fréquentèrent les centres initiatiques les plus célèbres : Dendérah et en Grèce, Éleusis qui ne cachait pas sa filiation directe avec Dendérah. Les premières communautés chrétiennes s’organisèrent forcément en réseaux de résistance contre les persécutions. Elles purent ainsi survivre. 

Mais elles oublièrent aussi, une fois ces persécutions abandonnées, que la nature des mouvements spirituels est l’organisation en réseau autour de la propriété commune. Plus exactement, les initiés chrétiens savaient utiliser le fonctionnement des organisations en réseau mais c’est l’empereur Constantin qui vint imposer au mouvement chrétien un système de pouvoir religieux. 

Il n’y a plus de communautés qui gèrent les biens communs avec la propriété commune mais l’utilisation de la propriété collective gérée par l’empereur chef de l’église avec son administration. D’où une nouvelle source de conflits graves dans l’église chrétienne.

  1. Dès les années 150 à 200, de nombreux évêques cherchèrent à unifier le message chrétien en s’opposant aux diverses sectes qui se querellaient mais il manquait une vision claire et transmissible aux populations du contenu à donner à ce message. 

  2. Vers les années 300, cette unification du mouvement chrétien devint impérative et l’histoire humaine de Jésus-Christ était quasiment achevée après les nombreux emprunts à la théocratie égyptienne, juive, au mouvement des Esséniens, à la religion de Mithra, à l’histoire de Krishna… 

L’histoire de Constantin est connue, surtout sa manière cruelle pour arriver au pouvoir et éliminer ses anciens alliés comme sa cruauté pour éliminer les membres de sa famille qui étaient un obstacle dans sa quête de puissance.

Ayant peu d’alliés vu qu’il les avait assassinés, il dut se résoudre à utiliser les chrétiens, surtout ceux d’orient, pour conquérir cette région de l’empire puis il dut recourir au pardon donné par l’église chrétienne pour se donner bonne conscience et se laver de tous ses crimes. 

En échange de ce pardon, les dirigeants des communautés chrétiennes saisirent l’occasion inespérée d’accéder au pouvoir et à la direction de l’empire. Ils apportaient un soutien à l’empereur ainsi que leur organisation en réseau qui faisait défaut dans un empire livré aux guerres que se livraient les généraux pour devenir empereur. 

Le Concile de Nicée en 325

L’objectif des dirigeants chrétiens était urgent : éviter une guerre de religion entre les différents courants chrétiens qui n’avaient pas les mêmes croyances sur la nature divine du Christ. D’où la réunion du Concile à Nicée en 325.

Pour clore les débats théologiques, Constantin prit partie pour une des thèses et s’empara du pouvoir dans l’église de manière à sauvegarder son pouvoir d’empereur. Cette trahison du message spirituel originel, mise par écrit lors du concile de Nicée en 325 après Jésus-Christ est l’origine directe des conflits religieux en Occident depuis près de deux mille ans.

Les premiers chrétiens fréquentèrent les centres initiatiques les plus célèbres : Dendérah et en Grèce, Éleusis qui ne cachait pas sa filiation directe avec Dendérah. Après le concile de Nicée, il y a la fermeture du centre spirituel d’Éleusis et l’interdiction faite aux chrétiens de suivre la démarche initiatique individuelle.

Le système de pouvoir théocratique de la papauté romaine a dû constamment batailler pour faire taire les mouvements spirituels chrétiens qui ont œuvré à la mise en place d’organisations en réseau venant contester les dirigeants des systèmes de pouvoirs occidentaux. 

Les destructions du savoir des temples des bords du Nil et des temples grecs tout comme les destructions des lieux de culte celtes ont été la première mesure prise par les dirigeants de la nouvelle théocratie chrétienne pour effacer toutes traces de l’utilisation de notre première source de savoir spirituelle et initiatique.

Le développement des dogmes religieux à partir de notre seule seconde source de savoir va avoir des conséquences dramatiques et criminelles. La résistance des initiés chrétiens et européens puis la résistance des peuples premiers des Amériques devant les colonisateurs vont provoquer des massacres et des génocides de peuples entiers.

Les pratiquants de la démarche spirituelle initiatique n’ont pas disparu même si générations après générations ils ont du chercher l’exil lorsque leur vie discrète devenait trop dangereuse ou rester sur place et combattre les milices de la théocratie papale romaine avec son Inquisition.

Les ermites et les moines connaitront certes de hautes et belles envolées spirituelles mais aucun n’osera revenir et prêcher qu’il a rencontré les mystères de la Vie, a vécu un moment de la vie après la vie humaine, est descendu vers les ténèbres avant de revenir dans son corps charnel, qu’il a reçu le don d’amour absolu et qu’il est prêt à le partager lors d’assemblées initiatiques pour les postulants à la plus haute haute initiation qui leur permettra de parler du mystère de l’Apocalypse et de porter le titre de fils de Dieu… comme pendant des millénaires, ce fut le cas à Dendérah… et ailleurs notamment pour les poètes initiés et devenus voyants à travers leur dialogue de l’âme pour l’âme.

Le christianisme religion officielle de Constantinople

Lorsque le christianisme devint la religion officielle de Constantinople, l’empereur Théodose fit abattre, en 389, tous les temples et statues des anciens dieux de l’Égypte, et tout ce qui pouvait rappeler ces derniers. 

Les monuments trop solidement construits pour pouvoir être détruits facilement eurent leurs inscriptions et leurs personnages martelés. L’Égypte est encore couverte des débris de cette fanatique dévastation. Ce fut un des plus tristes actes d’intolérance et de vandalisme qu’ait connus l’histoire.

Il est regrettable d’avoir à constater qu’un des premiers actes des propagateurs de la religion nouvelle, qui venait de remplacer les anciens dieux de la Grèce et de Rome, fut la destruction de monuments que la plupart des conquérants avaient respectés depuis cinq mille ans.

A Alexandrie, le Sérapéum a été certainement détruit par l’évêque Théophilus en 391. Le musée et la bibliothèque ont pu être victimes de la même campagne. En 415, une nouvelle émeute attisée par des moines causera la mort de la philosophe et mathématicienne Hypatie.

Les ermites et les moines dans le désert sauvent les vestiges du savoir global des temples égyptiens.

Lors de la destruction de l’empire romain, la communauté chrétienne établie à Dendérah autour de Jean, Antoine, Pacôme, entreprit de sauver le savoir ancien et le mode de fonctionnement monastique et communautaire.

A partir de Thèbes qui est de l’autre côté du Nil par rapport à Dendérah, ces maîtres spirituels chrétiens remettront en pratique les voies initiatiques : devenir ermite, fonder une communauté de frères et de moines, travailler le savoir global et sauver ce qui peut l’être du temple de Dendérah saccagé par les fanatiques chrétiens avant que les sables du désert s’emparent des ruines pour ainsi les conserver jusqu’au 19ème siècle et le dégagement du temple de son ensablement. 

Mentionnons aussi la communauté copte de cette région qui laissa les manuscrits de Nag Hammadi que nous connaissons aujourd’hui.

L’essentiel du savoir égyptien avait été sauvé depuis Dendérah et ce mouvement spirituel chrétien organisé autour des communautés cénobites, s’installa en Italie en l’an 500 lorsque Bernard de Nurcie fonda l’abbaye du Mont Cassin pour sauvegarder le reste des manuscrits anciens qui n’avaient pas été détruits, notamment par certains évêques chrétiens fanatiques comme à Alexandrie.

Le rôle des nazoréens.

Avant de quitter cette période charnière entre les civilisation de l’Antiquité et notre histoire occidentale, il y a encore un point qui vient compliquer la situation, si besoin en était.

L’affirmation que Dieu est seul à diriger la République de Gamala et le mouvement nazoréen, élimine alors l’empereur romain et son administration militaire colonialiste et également le royaume d’Israël. Certes, ce mouvement spirituel revient à l’enseignement brut d’Abraham qui discute avec Dieu mais dans le contexte de son époque, sans puissance militaire capable de vaincre les légions romaines et les armées royales de la région, cette révolte ne put s’achever que dans la destruction totale du mouvement.

Il y a bien eu des groupes de nazoréens dans la dernière révolte de Jérusalem puis dans la diaspora juive en Grèce, à Rome, en Gaule et en Europe. Nous avons qualifié Jeanne d’Arc de nazoréenne dans sa volonté de combattre pour Dieu, Jésus le Christ et les établir au dessus des rois pour que les peuples s’adressent directement à eux et non plus aux rois. Mais ce mouvement spirituel restera dans l’ombre que lui feront les mouvements religieux plus radicaux et les sectes fondées sur la pratique de la purification pour pouvoir entrer en contact avec Dieu en tant que parfait.

Différents éléments anecdotiques montrent qu’au temps de Jésus, plusieurs mouvements de résistance juifs tentèrent de remettre en place un message spirituel, politique et social pour donner une nouvelle impulsion aux messages d’Abraham et de Moïse. Il est fort probable qu’un maître spirituel formé par la communauté des Esséniens en Égypte et à Dendérah comme dans d’autres centre spirituels du Moyen Orient et d’Asie, dans l’Himalaya, a pu développer un nouveau message spirituel qui correspond à celui qui est devenu le message des chrétiens.

Ce message spirituel correspond au mouvement des nazoréens : il n’y a pas de religions temporelles, le groupe social, un peuple est dirigé directement par dieu ou plutôt par celui qui vit en nous et est le même en chacun d’entre nous. 

Cette connaissance universelle est obtenue lors de la rencontre des mystères de la vie, partout sur tous les continents de notre planète, nous l’avons dit.

Il n’y a donc pas besoin de rois, d’empereur, bref, nous ne devons pas nous soumettre à des systèmes de pouvoir, y compris à des théocraties. Nos mouvements spirituels qui nous aident dans notre démarche initiatique pour que chacun trouve ses raisons de vivre qui sont les mêmes que nos raisons de mourir dans notre condition terrestre suffisent à diriger la gestion de nos activités humaines.

L’existence de ce maître spirituel trouve quelques traces dont le fameux tombeau de Sébaste, histoire qui mélange celle de Jean-Baptiste à celle de Jésus puis à travers l’enseignement du mystère de l’Apocalypse, à celle de Jean. 

Il semble logique qu’un mouvement spirituel qui connaît l’histoire des messages d’Abraham, de Moïse l’Égyptien, l’enseignement du savoir global des temples égyptiens, les liens qui unissent les anciennes colonies des survivants depuis les hauts plateaux de l’Himalaya jusqu’au bord du Nil en passant par la Mésopotamie, la Grèce, va concevoir un plan pour former un groupe d’initiés et non un seul nouveau maître spirituel.

Comme à chaque fois, l’identité humaine du maître spirituel s’efface devant son message et comme un maître spirituel n’utilise que la transmission orale de son message et ne passe pas son temps à écrire, il est facile ensuite d’écrire une toute autre histoire lorsqu’il s’agit de fonder des dogmes et une théocratie.

Il n’empêche qu’un maître spirituel de ce groupe ou sa famille a pu quitter Jérusalem avant la destruction de la ville et la descendance de cet homme a pu conserver le souvenir de la vie humaine de cet ancêtre. 

Nous trouvons ici l’histoire de la famille de Jésus qui vint se réfugier dans la région de Narbonne et de Marseille. Cette histoire d’un Jésus humain et nazoréen après son initiation à Dendérah pour le compte de la communauté des Esséniens, vint également s’opposer aux dogmes établis par les pères de l’Église depuis le Concile de Nicée.

Cette conception nazoréenne des origines de la religion chrétienne vint nourrir également une guerre de religion, en particulier dans le sud de la France. Des éléments de la culture nazoréenne se retrouvent également chez les Templiers fins connaisseurs de la civilisation égyptienne et de la manière dont les communautés chrétiennes ont été éliminées pour laisser place au système de pouvoir politique et religieux de l’empereur Constantin puis des papes de Rome.

Laissons également de côté le culte de Mithra qui est une divinité indo-iranienne connue pour nous à travers son culte en Perse. L’utilisation de la grotte ou des lieux souterrains pour les cérémonies nous ramènent à la période des survivants du dernier grand cataclysme et à leurs refuges souterrains comme pour les survivants atlantes fondateurs de la civilisation égyptienne. Ces grottes et constructions souterraines se retrouvent à Dendérah avec son Cercle d’Or et sa maison de vie enfouie sous les sables, avec ses douze cryptes pour les postulants à la plus haute initiation. Ces cultes initiatiques partagent une même origine, un même objet et une même cause : célébrer la rencontre avec les mystères de la vie et nous faire franchir les limites de la mort de notre corps charnel dans notre condition humaine.

Maintenant que nous avons posé les grandes lignes de cette utilisation des savoirs spirituels et intellectuels dans ce qui deviendra la civilisation chrétienne européenne et occidentale, nous pouvons avancer et aborder les différents mouvements religieux qui se sont développés après le Concile de Nicée en 325.

Comme nous l’avons indiqué dès l’introduction de ce chapitre, le débat et notre position sur la question religieuse du monothéisme se trouvent dans la partie 1 de cet essai et les chapitres sur les institutions culturelles des Réseaux de Vie. Ici nous venons de montrer les racines profondes et toujours présentes des conflits religieux à cause de l’interdiction de l’utilisation de notre première source de savoir.

Le monothéisme n’est pas la solution optimale et il présente des dangers

Le choix du monothéisme est d’abord un choix politique fait par des dirigeants qui veulent imposer leurs dogmes religieux et fonder des théocraties et des sectes ou tout au moins un système de pouvoir religieux.

Il correspond à l’utilisation de notre seconde source de savoir, la source intellectuelle et rationnelle et à l’interdiction ou la mise à l’écart de notre première source de savoir, la source personnelle initiatique spirituelle.

A travers l’identification et la personnalisation d’un Dieu unique qui a tout créé et qui dirige tout, les fidèles peuvent se contenter de la prière à ce Dieu et les dirigeants peuvent se présenter comme son porte parole, voire ses envoyées sinon comme des prédestinés pour imposer les directives divines comme dans la secte des puritains anglo-saxons et son gouvernement mondial avec l’oligarchie financière anglo-saxonne.

L’utilisation de notre première source de savoir, la source individuelle initiatique et spirituelle, à travers notre cheminement spirituel, nous permet d’aller à la rencontre de celui qui vit en nous et est le même en chacun d’entre nous. Mais nous pouvons aussi rencontrer d’autres présences et établir un dialogue avec eux, un dialogue de l’âme pour l’âme. La rencontre avec les mystère de la vie, l’illumination, le samadhi, qui achève notre involution nous fait comprendre la dimension des puissances du monde supérieur et celles du monde double avec ses possibilités de destruction, de nuisances qui conduisent aux ténèbres.

Après notre retour dans notre corps charnel sur Terre, nous avons une autre vision du monde et des univers. La croyance religieuse dan le Dieu présenté par une théocratie nous paraît dérisoire et fallacieuse, inutile. La découverte de la vie après la vie humaine nous a permis des rencontres et des possibilités de rencontres bienheureuses et innombrables. Nous n’avons pas appris à connaître ce Dieu unique mais d’innombrables présences et en premier les présences des êtres chers défunts qui nous ont aidé à traverser le puits de lumière.

Cette expérience nous permet de comprendre et de mesurer la distance qu’il y a entre les dogmes des théocraties et les connaissances que nous avons acquises lors de notre cheminement spirituel et la rencontre avec les mystères de la vie.Nous sommes alors en mesure d’identifier 4 étapes, 4 formes de pratique spirituelle et religieuse, 4 traductions des mystères de la Vie.

Les traductions de la rencontre surnaturelle et des contacts avec les mystères de la vie humaine

les traductions de la rencontre avec les mystères de la vie
les systèmes religieux monothéistes, traduction 1 des mystères de la vie
les mouvements spirituels, traduction 2 des mystères de la vie
Dieu seul, traduction 3 des mystères de la vie
le culte des défunts, traduction 4 des mystères de la vie

Les erreurs tragiques des partisans du monothéisme

La traduction 3 des mystères de la Vie englobe les traduction 1 et 2 également puisqu’elle permet l’accès à la rencontre avec l’illumination et les mystères de la vie. Elle est donc la traduction optimale à conserver et à utiliser.

La différence entre les mouvements spirituels (traduction 3) et les systèmes de pouvoir religieux (traduction 4) est une volonté de trop bien faire, une sur-qualité qui se retourne rapidement contre elle et son utilisation.

Le coeur de la question est l’ignorance prétendue des peuples en matière de spiritualité.

Ce n’est qu’un préjugé faux et hypocrite.

Les êtres humains, d’une manière universelle, pratiquent au moins à titre individuel le culte des défunts et le plus souvent aussi la méditation qui les pousse vers l’animisme et les puissances de la nature y compris les objets inanimés qui ont une âme, comme les pierres qui témoignent de la vie de notre planète sur des milliards d’années.

L’étape suivante est bien entendu la découverte du cheminement personnel initiatique spirituel. Nous y reviendrons dans le chapitre sur les institutions culturelles des Réseaux de Vie. Mais jusqu’ici tout se déroule avec une traduction qui utilise essentiellement le langage du cœur si sensible à l’indicible. Lors de l’évolution humaine après la rencontre avec les mystères de la vie, le travail principal est la traduction de cet indicible. C’est un Art qui passe par le langage hermétique, ésotérique, symbolique pour tenter d’arriver au langage conventionnel avec des mots de tous les jours.

La plupart des initiés arrivent à cette traduction très proche du langage conventionnel mais essentiellement à travers le canal oral, au cours de discussions avec les autres. L’utilisation du canal écrit avec ses nombreux supports n’est pas indiqué car l’écrit fige la parole qui reste ainsi prisonnière du texte et sujette à toutes les difficultés et les erreurs d’interprétation par les lecteurs qui n’ont que cet écrit pour avancer dans leur cheminement initiatique. Et nous avons vu que cette démarche initiatique dans son apprentissage du monde double et du passage à travers la mort de notre corps charnel est très périlleuse, voire mortel de suite et pour de bon pour qui arrive à ce stade sans aucune préparation préalable.

La volonté de mettre par écrit une histoire, un mythe de la rencontre avec les mystères de la Vie

Tout ceci ne peut pas convenir à qui cherche à exercer un pouvoir sur les autres avec ces questions religieuses.

Soumettre un groupe social commence par lui faire peur, lui demander de partager des peurs et la peur de la mort de notre corps charnel avec tout le questionnement qui va avec, est un excellent moyen pour commencer à exercer une domination sur les autres. L’initié refuse ce genre de pratique mais celle ou celui qui veut exercer le pouvoir religieux avec ou sans le pouvoir politique, économique, social, culturel, militaire, policier a compris qu’il doit commencer par rédiger et présenter une traduction écrite de la rencontre avec les mystères de la vie.

Cette traduction ne va pas rester vague et il est plus judicieux alors de raconter une histoire, un mythe avec des personnages qui seront proches de nous, dans lesquels nous pouvons nous identifier ou tout au moins des personnes dont nous avons un nom, une histoire pour leur adresser nos prières. Il s’agit alors ni plus ni moins d’inventer Dieu. Sachant qu’un initié affirmera invariablement qu’il ne connaît pas Dieu et encore moins le Dieu inventé par tel ou tel système de pouvoir religieux !

Ces récits écrits seront vite des dogmes capables d’être imposés pour rassembler les croyances religieuses dans une religion officielle que les autres dirigeants des systèmes de pouvoir utiliseront pour légitimer et renforcer leur propre politique temporel, politique, économique, social.

Avec ces écrits, ces missels, ce catéchisme, les rites religieux pourront éduquer les peuples et lorsque les querelles théologiques prendront le dessus, les fidèles sauront choisir leur camp, celui de la religion originelle ou celui de la nouvelle religion avec toutes les guerres de religion, tous les fanatismes sectaires que nous connaissions aujourd’hui et depuis des millénaires.

Utiliser la complémentarité de nos deux sources de savoir

Tel est le projet culturel essentiel de nos Réseaux de Vie que nous allons présenter à travers leurs institutions culturelles pour éliminer les guerres de religions, les théocraties fanatiques et criminelles.

Poursuivre la lecture